SYLVAIN LAFOREST : A propos de Trump
Il est temps
que tout le monde comprenne ce que fait Donald Trump, et d’essayer de décrypter
la manière ambigüe dont il procède. Le Président controversé poursuit un projet
bien plus clair que quiconque ne l’imagine aussi bien en politique étrangère
qu’intérieure, mais étant donné qu’il doit rester au pouvoir pour atteindre ses
objectifs, sa stratégie est si raffinée et subtile que presque personne n’arrive
à la comprendre. Son objectif principal est si ambitieux qu’il doit suivre des chemins
détournés pour aller d’un point A à un point B, en utilisant des schémas qui
bouleversent les gens dans leur compréhension rationnelle de l’homme. C’est
valable aussi bien pour la plupart des journalistes indépendants et des soi-disant
analystes des médias alternatifs, que pour la plupart des éditeurs de fausses
nouvelles des médias Occidentaux et pour la grande majorité de la population.
Concernant sa stratégie, je pourrais faire une
analogie rapide et exacte avec la prescription médicale : la plupart des
gélules sont conçues pour résoudre un problème de santé, mais produisent toute
une série d’effets secondaires. Eh bien, Trump utilise la prescription
uniquement pour ses effets secondaires, alors que l’effet principal de la
gélule consiste à le maintenir au pouvoir et en vie. A la fin de l’article,
vous constaterez que cette métaphore s’applique à quasiment chaque décision,
initiative qu’il a prise ou toute déclaration qu’il a faite. Une fois que vous
aurez compris l’intention de Trump, vous pourrez apprécier l’extraordinaire
présidence qu’il gère, et qu’aucun de ses prédécesseurs n’a réussi à faire de
près ou de loin.
Pour
commencer, mettons en lumière l’aspect de sa mission qui est à la fois simple,
stricte et directe : il est le premier et le seul Président Américain qui
ait abordé le vice collectif et le pire de l’humanité : à savoir son
ignorance totale de la réalité. Etant donné que les médias et l’enseignement
sont tous deux contrôlés par une poignée de milliardaires qui dirigent la
planète, nous ne savons rien de notre histoire qui n’ait été déformé par les
vainqueurs, et nous n’avons aucune idée de notre monde actuel. Lorsqu’il est
entré dans l’arène politique, Donald Trump a popularisé l’expression
« fausses nouvelles » pour convaincre les citoyens Américains ainsi
que la population mondiale, que les médias ne cessaient de leur mentir.
L’expression est devenue générique, mais réalisez-vous combien il est choquant
que presque tout ce que vous pensez savoir est totalement faux ? Les
mensonges des médias ne concernent pas seulement l’histoire et la politique, mais
ils ont formaté vos fausses perceptions sur des sujets comme l’économie, l’alimentation,
le climat, la santé, sur tout.
Et si je vous disais que nous savons exactement qui a
tué John F. Kennedy depuis le talus, que l’attaque de Pearl Harbor était connue
d’avance, ce qui a été prouvé devant les tribunaux, et que l’effet de serre du
CO2 est scientifiquement absurde, que notre monnaie est créée par la dette de
la part des banques qui ne disposent pas des fonds nécessaires, ou que la
science prouve avec une certitude absolue que le 11 septembre était un coup
monté de l’intérieur ? Avez-vous entendu un journaliste des grands médias,
un documentaire ou un professeur d’université aborder un de ces sujets ?
44 Présidents sont venus et sont repartis sans dire un mot de cet énorme
problème, avant l’arrivée du 45ème. Trump sait que libérer le peuple
de cette ignorance inimaginable est le premier pas vers la libération générale,
donc il a commencé par qualifier les journalistes des grands médias et leurs
publications pour ce qu’ils sont : des mythomanes.
« Des milliers de professionnels de la santé mentale sont d’accord
avec Woodward* et l’éditeur du New York Times : Trump est dangereux ».
– Bandy X. Lee, The Conversation 2018
*agent de la CIA et journaliste du Washington Post,
une des principales usines à « fake news » appartenant à Jeff Bezos,
propriétaire d’Amazon. (NdT)
« La question n’est pas de savoir si le Président est fou mais s’il
est fou comme un renard ou fou comme un cinglé ».
– Masha Gessen, The New Yorker 2017
Permettez-moi
de clarifier un point : pour les pouvoirs établis, Trump n’est pas
considéré comme un handicapé mental, mais il est certainement perçu comme une
possible Némésis vengeresse de leur monde. Depuis qu’il est entré à la Maison
Blanche, Trump a été présenté comme un individu narcissique, raciste, sexiste
et climato-sceptique, traînant un passé douteux et des problèmes de santé
mentale. Même si près de 60 % des Américains ne font plus confiance aux médias,
nombre d’entre eux ont gobé l’histoire que Trump pourrait être légèrement
cinglé ou inapte à gouverner, et les statistiques augmentent encore lorsque
vous sortez des Etats-Unis.
Bien sûr, Donald Trump ne fait rien de spécial pour
changer la perception très négative que tant de journalistes et de gens ont de
lui. Il est ouvertement choquant et provocateur sur Twitter, il a l’air
impulsif et stupide la plupart du temps, agit de façon irrationnelle, ment
quasiment chaque jour, et distribue des sanctions et des menaces comme si
c’étaient des sucres d’orge sortant de la sacoche du Père Noël dans un centre
commercial en décembre. De prime abord, nous pouvons détruire un mythe
persistant des médias : l’image que projette Trump est autodestructrice et
c’est exactement le contraire de la façon dont agissent les pervers
narcissiques, étant donné qu’ils cherchent à être aimés et admirés de tout le
monde. Donald Trump n’en a que faire que vous l’aimiez ou pas, ce qui en fait
l’anti-narcissique ultime, de par sa définition psychologique. Et ce n’est pas
une opinion, c’est un fait avéré et indéniable.
Son plan directeur se déduit d’un de ses slogans
favoris : « Nous allons rendre le pouvoir au peuple », parce que
les Etats-Unis et leur réseau impérialiste tissé dans le monde entier se trouvent
entre les mains d’une minorité de banquiers, d’industriels de l’armement et de
multinationales mondialistes depuis plus d’un siècle. Pour exécuter ce plan, il
doit mettre fin aux guerres à l’étranger, rapatrier les jeunes soldats,
démanteler l’OTAN et la CIA, prendre le contrôle de la Réserve Fédérale, rompre
tous les liens avec les alliés étrangers, abolir le système monétaire international
SWIFT, détruire le pouvoir de propagande des médias, assainir tout le bourbier
de l’Etat Secret qui dirige les services de renseignement et démanteler le gouvernement
obscur qui rode dans les offices du CFR (Council on Foreign Relations) et de la
Commission Trilatérale. En bref, il doit détruire le Nouvel Ordre Mondial et
son idéologie mondialiste. La tâche est considérable et dangereuse, c’est le
moins qu’on puisse dire. Heureusement, il n’est pas seul.
Avant que nous n’abordions ses techniques et ses
tactiques, il faut en savoir un peu plus sur ce qui se passe vraiment dans le
monde.
La puissance de la Russie
Depuis Pierre le Grand, toute l’histoire de la Russie
est une démonstration permanente de sa volonté de garder son indépendance
politique et économique par rapport aux banques internationales et à
l’impérialisme, ce qui a conduit cette grande nation à venir en aide à des pays
plus petits qui luttaient pour conserver leur indépendance.
A deux reprises, la Russie est venue en aide aux
Etats-Unis contre l’Empire Britannique/les Rothschild ; d’abord en les
soutenant durant la Guerre d’Indépendance, ensuite durant la Guerre de
Sécession, lorsque les Rothschild ont financé les Etats Confédérés pour briser
politiquement la nation et la ramener dans le giron de l’Empire colonial
Britannique.
La Russie a également détruit Napoléon et les Nazis,
qui tous deux étaient financés par les banques internationales en tant
qu’instruments pour écraser des nations économiquement indépendantes.
L’indépendance est dans son ADN.
Après presque une décennie au cours de laquelle
l’oligarchie Occidentale s’est emparée de l’économie Russe après la chute de
l’URSS en 1991, Poutine a pris le pouvoir et a assaini le bourbier Russe.
Depuis lors, chacune de ses initiatives a eu pour objectif de détruire l’Empire
Américain, ou l’entité qui a remplacé l’Empire Britannique en 1944, qui porte
le nom de la théorie non-conspirationniste du Nouvel Ordre Mondial. Le nouvel
empire est fondamentalement le même schéma des banques centrales, avec un léger
changement d’actionnaires qui ont transformé l’armée Britannique de jadis en OTAN,
qui leur sert de Gestapo mondiale.
Jusqu’à l’arrivée de Trump, Poutine était le seul à
combattre le Nouvel Ordre Mondial dont l’obsession séculaire est le contrôle du
marché mondial du pétrole, étant donné que le pétrole est le sang qui irrigue
les veines de l’économie mondiale. Le pétrole a mille fois plus de valeur que
l’or. Les navires marchands, les avions et les armées ne sont pas alimentés
avec des batteries. Par conséquent, pour contrer les mondialistes, Poutine a
développé les meilleurs systèmes de missiles offensifs et défensifs, si bien
que la Russie peut désormais protéger chaque producteur de pétrole indépendant
tel que la Syrie, le Venezuela et l’Iran. Les banquiers centraux et le
gouvernement de l’ombre Américain poursuivent toujours leur plan voué à l’échec,
parce que sans une victoire en Syrie, il n’y a pas d’agrandissement d’Israël
(le Grand Israël), ce qui met fin au fantasme centenaire de concentrer la
production de pétrole du Moyen-Orient aux mains du Nouvel Ordre Mondial.
Demandez à Lord Balfour si vous avez le moindre doute. Voilà le véritable enjeu
de la guerre en Syrie, c’est tout simplement marche ou crève.
Un siècle de mensonges
A présent, parce qu’un gouvernement obscur est en
train de donner directement des ordres à la CIA et à l’OTAN au nom des banques
et des industries, Trump n’a aucun contrôle sur les militaires. L’Etat Secret
est un chapelet de fonctionnaires permanents qui dirigent Washington et le
Pentagone, qui n’obéissent qu’à leurs ordres. Si vous croyez encore que le
« Commandant en chef » est aux commandes, expliquez-moi donc pourquoi
chaque fois que Trump a ordonné un retrait des troupes de Syrie et
d’Afghanistan, il y a davantage de troupes qui y sont arrivées ? Alors que
j’écris cet article, les troupes Américaines et de l’OTAN se sont retirées des
régions Kurdes, ont été envoyées en Irak, et sont revenues avec des équipements
plus lourds pour s’installer autour des gisements pétroliers Syriens. Donald
Trump a encore beaucoup de purge à faire avant que le Pentagone n’écoute
vraiment ce qu’il dit. Trump devrait être ulcéré et dénoncer à haute voix le
fait que le commandement militaire ne se soucie pas de ce qu’il pense, mais cela
provoquerait un chaos inimaginable, et peut-être même une guerre civile aux
Etats-Unis, si les citoyens qui possèdent en gros 393 millions d’armes chez eux
devaient apprendre que des intérêts privés sont aux commandes de l’armée. Cela
conduirait également à poser une question très simple, mais cruciale :
« Quel est exactement le but de la démocratie ? » Ces armes
constituent la barrière en titane qui protège la population d’un Big Brother
totalitaire.
Il faut bien comprendre combien les militaires et les
services de renseignement Américains ont traversé de turbulences en créant des
coups montés pendant plus d’un siècle, afin que leurs interventions paraissent
toujours justifiées, au nom d’un idéal démocratique, des droits de l’homme et
de la justice dans le monde. Ils ont fait exploser l’USS Maine en 1898 pour
provoquer la guerre Hispano-Américaine, puis le Lusitania en 1915 pour entrer
dans la Première Guerre Mondiale. Ils ont incité le Japon à attaquer Pearl
Harbor en 1941, en étant au courant de l’attaque 10 jours auparavant, et sans
avertir la base militaire d’Hawaï. Ils ont simulé une attaque de vedettes
lance-torpilles Nord-Vietnamiennes sur leurs navires dans le Golfe du Tonkin
pour justifier l’envoi de troupes au Vietnam. Ils ont imaginé une histoire de
soldats Irakiens détruisant des maternités pour envahir le Koweït en 1991. Ils
ont inventé des armes de destruction massive pour attaquer à nouveau l’Irak en
2003, et organisé le 11 septembre pour mettre au rebut la Constitution de 1789,
attaquer l’Afghanistan et lancer la Guerre contre le Terrorisme. Ce masque de
vertu totalement factice devait être préservé pour contrôler l’opinion publique
Américaine et leur arsenal interne, et les inciter à croire qu’ils portaient le
chapeau blanc du cow-boy de la démocratie.
Donc, comment a réagi Trump lorsqu’il a appris que les
troupes Américaines retournaient en Syrie ? Il n’a cessé de répéter à
chaque interview et déclaration que : « nous avons sécurisé les
gisements pétroliers en Syrie », en ajoutant même : « je
pense envoyer Exxon dans la région pour s’occuper du pétrole Syrien ». Les
Néoconservateurs, les Sionistes et les banquiers étaient aux anges, mais tous
les autres sont outrés, parce que la grande majorité ne comprend pas que Trump
avale la gélule seulement pour ses effets secondaires. Sur ce flacon il est
écrit en petits caractères que « l’usage de ce médicament pourrait
contraindre les troupes Américaines et de l’OTAN à quitter la Syrie sous la
pression unanime de la communauté internationale et d’une population Américaine
sidérée ». Trump a rendu la situation intenable pour l’OTAN en Syrie, et
la manière dont il n’a cessé de répéter cette position profondément choquante
et politiquement incorrecte montre clairement ses véritables intentions. Il a
détruit plus d’un siècle de fausse vertu par une simple phrase.
Trump est une anomalie de l‘histoire
Trump n’est en fait que le quatrième président de
l’histoire des Etats-Unis à se battre pour le peuple, à la différence des 41
autres qui ont essentiellement canalisé l’argent du peuple vers un pipeline de
dollars qui termine sa course dans les coffres des banques privées.
D’abord, il y a eu Andrew Jackson qui a été assassiné
après avoir détruit la Deuxième Banque Nationale qu’il avait ouvertement
accusée d’être contrôlée par les Rothschild et la City de Londres.
Puis il y a eu Abraham Lincoln, qui a été assassiné
après avoir imprimé sa monnaie nationale des « greenbacks » que
l’état avait émis directement pour payer les soldats parce que Lincoln avait
refusé d’emprunter de l’argent aux Rothschild au taux d’intérêt annuel de 24 %.
Puis il y a eu John F. Kennedy, qui a été assassiné pour
une douzaine de raisons relatives aux banques* et aux profits de l’industrie
militaire**, et maintenant Donald Trump, qui a déclaré qu’il « rendrait l’Amérique au peuple ».
*Retirer à la Fed (banque privée à actionnaires
principalement Européens) le droit d’émettre la monnaie des Etats-Unis.
**Refus d’intervenir au Vietnam, donc pas de contrats
juteux pour l’industrie de la défense.
Autres raisons : dissoudre la CIA, taxer les
profits pétroliers, etc. (NdT)
Comme la plupart des hommes d’affaires, Trump déteste
les banques en raison du pouvoir exorbitant qu’elles exercent sur l’économie.
Il suffit de jeter un coup d’œil au seul livre d’Henry Ford, « Le Juif
international », pour découvrir la méfiance et la haine que suscitaient
les banques internationales. Les affaires de Trump ont beaucoup souffert de ces
institutions qui vous vendent un parapluie qu’ils vous retirent dès qu’il se
met à pleuvoir.
Le contrôle des banques privées sur la création
monétaire et les taux d’intérêt, par l’intermédiaire de chaque Banque Centrale
de presque chaque pays au monde, exerce un pouvoir permanent sur les nations,
qui dépasse de loin le cycle éphémère des hommes politiques. En l’an 2000, ces
spoliateurs de nations n’étaient qu’à quelques étapes de l’aboutissement de
leur rêve totalitaire, mais il restait quelques obstacles à surmonter :
Vladimir Poutine et 393 millions d’armes Américaines. Puis surgit le Donald au
visage orange, la dernière pièce du puzzle qui nous manquait à nous le peuple,
pour mettre fin à 250 ans d’empire bancaire.
Techniques et tactiques
Au début de son mandat, Trump a naïvement tenté une
approche directe, en s’entourant de rebelles aux pouvoirs en place comme
Michael Flynn et Steve Bannon, puis en se mettant à dos chacun de ses alliés
étrangers, en rompant les traités de libre-échange, en imposant des taxes à
l’importation et en les insultant en face lors des réunions du G7 de 2017 et
2018. La réaction a été forte et tout le monde en a rajouté sur l’absurdité du
Russiagate, étant donné que cela paraissait la seule possibilité d’arrêter
l’individu sur la voie de la destruction du mondialisme. Comme il était
prévisible, l’approche directe a mené à une impasse ; Flynn et Bannon ont
dû partir, et Trump s’est retrouvé empêtré dans une série d’enquêtes qui lui
ont fait comprendre qu’il n’arriverait à rien en toute transparence. Il devait
trouver un moyen d’annihiler les personnalités les plus dangereuses de la
planète, tout en restant au pouvoir et en vie. Il devait agir avec plus de
subtilité.
C’est alors que son génie s’est révélé au monde. Il a
complètement changé de stratégie et d’approche, et a commencé à prendre des
décisions absurdes et à écrire sur Twitter des déclarations outrancières. Trump
ne les a pas utilisées pour leur signification au premier degré, mais misait généreusement
sur leurs effets secondaires, leurs impacts. Et il n’avait que faire de ce que
les gens pensaient de lui en le faisant, car au bout du compte, seuls les
résultats comptaient. Il allait même jouer les bouffons sur Twitter, jouer au
naïf, avoir l’air caractériel ou carrément stupide, peut-être dans l’espoir
d’accréditer l’idée qu’il ne savait pas ce qu’il faisait, et qu’il ne
représentait pas une réelle menace. Il a volontairement été politiquement
incorrect pour montrer la face détestable que les Etats-Unis cachent derrière
leur masque.
Le premier test de sa nouvelle approche a été
d’essayer d’enrayer le danger croissant d’une attaque et d’une invasion de la
Corée du Nord par l’OTAN. Trump a insulté Kim Jong-Un via Twitter, en
l’appelant Rocket Man (l’homme-fusée) et en menaçant de détruire la Corée du
Nord avec des armes nucléaires. Son attitude politique outrageante s’est
poursuivie pendant des semaines jusqu’à ce que tous les esprits assimilent le fait
que ce n’étaient pas de bonnes raisons d’attaquer un pays. Il a paralysé
l’OTAN. Trump a ensuite rencontré Rocket Man, et ils ont arpenté le parc en
nouant une belle amitié, riant ensemble, tout en n’accomplissant absolument
rien au niveau de leurs négociations, parce qu’il n’y avait rien à négocier.
Beaucoup de gens ont évoqué le Prix Nobel de la paix, parce que la plupart des
gens ne savent pas qu’il est habituellement décerné pour blanchir des criminels
comme Obama ou Kissinger.
Puis ce fut le tour du Venezuela. Trump a fait franchir
un pas supplémentaire à sa tactique, pour s’assurer que personne ne
soutiendrait une attaque contre un pays libre. Il a mis les pires
néoconservateurs disponibles sur l’affaire : Elliott Abrams, autrefois
condamné pour conspiration dans l’accord Iran-Contras dans les années 1980, et
John Bolton, le célèbre va–t en guerre de première classe. Trump a ensuite
confirmé son choix de Juan Guaido comme candidat à la présidence du
Venezuela ; une marionnette fantoche si bête qu’elle n’a même pas vu à
quel point il a été manipulé. De nouveau, Trump a menacé de réduire le pays en
cendres, pendant que la communauté internationale assistait bouche-bée au
manque total de subtilité et de diplomatie du comportement de Trump, avec pour
conséquence que le Brésil et la Colombie se sont retirés en déclarant qu’ils ne
voulaient pas participer à l’attaque contre le Venezuela. La médecine de Trump
n’a laissé que seulement 40 pays satellite dans le monde, dont les Présidents
et les Premiers Ministres étaient assez débiles pour soutenir du bout des
lèvres Guaido le Fou du Roi. Donald a coché la case du Venezuela et a continué
sa liste.
Puis il y a eu les deux cadeaux pour Israël :
Jérusalem comme capitale d’Israël et les Hauteurs du Golan Syriennes confirmées
comme faisant partie d’Israël. Netanyahou, qui n’est pas le membre le plus fûté
du club a bondi de joie, et tout le monde a clamé que Trump était un Sioniste.
Le véritable effet secondaire a été que l’ensemble des pays du Moyen-Orient Se
sont unis contre Israël, qu’aucun pays ne peut plus soutenir. Même son complice
historique, l’Arabie Saoudite, a dû désapprouver ouvertement cette énorme
claque à la face de l’Islam. Les deux cadeaux de Trump étaient en fait des
coups de poignard dans le dos à l’état d’Israël, dont l’avenir n’a plus l’air aussi
rose à présent, étant donné que l’OTAN devra se retirer de la région. Echec à
nouveau.
Une réalité s’impose
Mais il y a plus ! Compte-tenu de son manque de
contrôle sur l’OTAN et de l’armée, le champ d’action de Trump est très limité.
A première vue, la multiplication considérable des sanctions économiques contre
des pays comme la Russie, la Turquie, la Chine, l’Iran, le Venezuela et d’autres,
semble être une mesure dure et intransigeante, mais la réalité des sanctions
imposées à ces pays, les a poussé à sortir du système de virements
internationaux SWIFT réduisant en esclavage les nations par l’hégémonie du
dollar, et à se dégager de l’emprise des banques internationales. Cela a
contraint la Russie, la Chine et l’Inde à créer un système alternatif de
paiement commercial international basé sur les monnaies nationales (CIPS), au
lieu du tout-puissant dollar américain. La réalité bipolaire du monde est
maintenant officielle, et avec ses prochaines sanctions à venir, Trump va
pousser encore plus de pays hors du SWIFT pour rejoindre le camp adverse, alors
que des banques importantes commencent à faire faillite en Europe.
Même si l’ouragan politique de Trump continue, il
trouve malgré tout le temps d’exprimer son humour enfantin le plus insolent.
Regardez cette grandiose parodie de Hillary Clinton et de Barack Obama, s’asseyant
entourés des généraux les plus stricts qu’il ait pu trouver pour prendre une
photo dans la soi-disant « salle de commandement » simulant la
surveillance de la mort d’El Baghdadi à un endroit où il ne pouvait se trouver,
exactement comme ses prédécesseurs criminels l’ont fait autrefois avec le faux
assassinat de Ben Laden. Il a même poussé la plaisanterie en ajoutant les
détails d’un chien identifiant le faux calife de Daesh en reniflant ses
sous-vêtements. Maintenant que vous comprenez ce que recherche vraiment Trump,
vous serez capable d’apprécier le spectacle, dans toute sa splendeur et sa
véritable signification.
« Nous avons sécurisé les gisements pétroliers de
la Syrie ». En effet, par cette toute petite phrase, Trump a associé sa
voix à celle du Général Smedley Butler qui a ébranlé le monde il y a 80 ans
avec son petit livre avec le titre « La Guerre est un racket ».
Piller et s’emparer du pétrole n’est certainement pas aussi vertueux que de
promouvoir la démocratie et la justice. Ce qui m’étonne ce sont ces nombreux
journalistes et analystes « alternatifs », qui connaissent sur le
bout des doigts tous les problèmes techniques du 11 septembre ou de la réalité
scientifique de l’absurde histoire du réchauffement climatique, mais qui n’ont
pas la moindre idée de ce que fait Trump après 3 ans de mandat, parce qu’ils
ont gobé la propagande des principaux médias qui ont convaincu tout le monde
que Trump a des problèmes psychiatriques
Pour ceux qui ont toujours des doutes sur le projet de
Trump, croyez-vous vraiment que l’implosion manifeste de l’impérialisme
Américain sur la planète est une coïncidence ? Croyez-vous toujours que
c’est en raison de l’intervention de la Russie dans l’élection présidentielle de
2016 que la CIA, le FBI, l’ensemble des médias, le Congrès des Etats-Unis, la
Réserve Fédérale, le Parti Démocrate et la moitié belliciste du Parti
Républicain se sont opposés à lui et tentent de le destituer ? Comme pour
l’essentiel de ce qui est publié dans les médias, la réalité est le contraire
de ce qu’ils vous racontent : Trump pourrait bien-être l’homme le plus
dévoué ayant mis les pieds dans le Bureau Ovale. Et c’est certainement le plus
ambitieux et le plus politiquement incorrect.
Conclusion
Le monde va changer de façon hallucinante entre 2020 et 2024. Le
deuxième et dernier mandat de Trump coïncide avec le dernier mandat de Poutine
en tant que Président de la Russie. Il se pourrait qu’il n’y ait jamais plus
une coïncidence comme celle-ci pendant très longtemps, et tous deux savent que
c’est maintenant ou peut-être jamais. Ensemble, ils devront mettre fin à
l’OTAN, à SWIFT, et l’Union Européenne devrait s’écrouler. Le terrorisme et le réchauffement
climatique provoqué par l’activité humaine vont être précipités dans un vortex
pour disparaître en même temps que leurs créateurs.
Trump devra assécher le bourbier de la CIA et du
Pentagone, et il doit nationaliser la banque de la Réserve Fédérale. Aux côtés
de Xi et de Modi, ils pourraient mettre un point final à l’emprise des banques
privées sur les affaires publiques, en refusant de payer le moindre sou de
leurs dettes, et réamorcer l’économie mondiale en recourant aux monnaies
nationales émises par les gouvernements, étant donné que les banques privées
tomberont comme des dominos, sans qu’il n’y ait plus de serviteurs comme Obama
pour les renflouer à nos dépens. Une fois que cela sera accompli, une paix et
une prospérité incommensurables pourront se répandre sur la planète, car nos
impôts serviront au développement de nos pays au lieu de financer l’équipement
militaire inutile et de rembourser les intérêts de prêts accordés par des banquiers
dont ils ne possédaient pas le premier denier.
Si vous ne comprenez toujours pas Donald Trump après
avoir lu ce qui précède, vous êtes irrécupérables. Ou alors vous pouvez être un
Trudeau, un Macron, un Guaido ou n’importe quel idiot utile, inconscient du
fait que le tapis a déjà été retiré sous vos pieds.
Traduction Patrick T revu Isabelle 19/11/2019