Le Plan détaillé pour une future
administration de planification est présenté au Comité des 300
Benjamin Fulford, le 29
juillet 2019
Notice aux lecteurs : Ce rapport et les deux suivants seront rédigés
à l’avance, étant donné que je prends mes vacances annuelles. Nous ne
communiquerons de nouvelles urgentes que si un évènement bouleversant se
produit. Le prochain rapport sur des nouvelles d’actualité paraîtra le 19 août. Nous
vous remercions de votre compréhension.
Le système de gouvernance économique mondiale est
devenu dysfonctionnel aux plus hauts échelons. Les institutions créées par les
puissances victorieuses de la Deuxième Guerre Mondiale – le FMI, la Banque
Mondiale, l’Organisation des Nations Unies, etc. – ont conduit à une
catastrophe écologique menaçant l’humanité d’extinction et à une extrême
concentration des richesses entre les mains d’une élite parasite.
La Chine, avec son Initiative de La Ceinture la Route
avec plusieurs milliers de milliards de dollars d’investissement (BRI), est en
train de réduire à néant les puissances Occidentales dans l’impasse. C’est la
raison pour laquelle la Société du Dragon Blanc (WDS) a proposé la création
d’une Future Administration de Planification Occidentale (FAP) comme complément
à la BRI Chinoise. Ce plan a le soutien de haut-niveau du Pentagone, du Vatican
et du Commonwealth Britannique.
La FAP serait
constituée sur le modèle de l’Agence de Planification Economique Japonaise
(EPA) qui a été à l’origine des décennies de croissance économique
spectaculaire (souvent à deux chiffres) du Japon après la Deuxième Guerre
Mondiale. Le système a culminé au milieu des années 1980 lorsque le Japon avait
le revenu le plus élevé au monde par habitant et l’écart le plus faible entre
les riches et les pauvres de l’OCDE (Organisation de Coopération et de
Développement Economique). C’est pourquoi ce serait une bonne idée d’étudier comment
l’EPA Japonaise fonctionnait avant d’élaborer des plans pour la FAP.
Le cœur du système Japonais était un groupe informel
d’environ 20 hauts-fonctionnaires, des industriels et des politiciens. Les
politiciens véhiculaient les désiderata du peuple, les fonctionnaires
déterminaient ce qui était réaliste et les industriels conseillaient ce qui
leur semblait profitable. Ensemble, ils élaboraient un plan de ce qu’ils
voulaient accomplir pour le pays durant les cinq années suivantes.
Le plan commençait par une étude de marché du pays réalisée
par la Banque du Japon. Ils envoyaient des fonctionnaires dans des magasins dans
tout le pays pour vérifier les prix des biens de consommation. Ils étudiaient
également les projets d’affaires des grandes et petites entreprises, et en
particulier le montant d’équipement qu’elles envisageaient d’acquérir. Sur la
base de ces données, la Banque du Japon pouvait calculer exactement combien de
financement serait nécessaire pour assurer les plans d’investissement sans
générer d’inflation.
Le financement nécessaire était ensuite transmis au
secteur bancaire privé. Le secteur bancaire national et privé était divisé en
« banques urbaines », banques régionales et banques spécialisées.
Chaque entreprise avait sa « banque principale » et ces banques
alimentaient les grandes entreprises en fonds selon le plan général.
Une fois déterminée la quantité de liquidités qu’il
fallait injecter dans l’économie, les autres bureaucraties, en particulier le
jadis célèbre et redouté Ministère du Commerce International et de l’Industrie
(MITI), élaboraient leurs projets prévisionnels. Le MITI employait certaines
des personnalités les plus brillantes du Japon qui avaient réussi les
examens-couperets de la haute fonction publique.
Le MITI n’avait rien d’une administration de
planification centralisée de type communiste, mais s’employait plutôt à créer
une ligne directrice à suivre pour l’industrie privée. Par exemple, au cours du
plan quinquennal destiné à doubler le nombre d’autoroutes au Japon, le MITI
s’est assuré que les producteurs d’automobiles bénéficieraient du soutien nécessaire
pour produire assez de véhicules pour remplir ces nouvelles routes.
Le point essentiel de tout ce système consistait à ce
que le pays dispose d’une ligne directrice et d’un plan prévisionnel d’ensemble
pour l’avenir. Cela permettait aux entreprises et aux individus de planifier
leur propre avenir.
Malgré cette réussite incroyable, le système Japonais
avait un gros inconvénient. Il a été provoqué par la mise à la retraite forcée
des fonctionnaires. Tout fonctionnaire qui ne parvenait pas à franchir un
certain niveau de promotion était obligé de prendre une retraite anticipée. Ces
fonctionnaires avaient ensuite recours à un « parachute doré » et
occupaient des emplois dans les secteurs privés qu’ils avaient préalablement
supervisés. Cela a créé en fait un système de corruption différée. Les hauts
fonctionnaires proposaient des passe-droits aux entreprises en échange d’une
promesse d’emploi lucratif en cas de retraite anticipée. Ensuite, les faibles
rémunérations des fonctionnaires ne faisaient qu’empirer le système.
Singapour a résolu le problème en ne forçant pas les hauts
fonctionnaires à prendre leur retraite, et en leur accordant des rémunérations
compétitives avec le secteur privé. Cela signifiait qu’ils pouvaient se
concentrer sur le bien-être général, et non pas seulement le bien-être de ceux
qu’ils étaient supposés superviser.
Dans l’ensemble, les modèles Singapourien et Japonais associaient
le meilleur du capitalisme Occidental et de la bureaucratie au mérite
Confucéenne de l’Asie. D’autres pays, comme la Corée du Sud, la Chine et le
Vietnam ont copié leurs exemples. Le résultat a été bénéfique, l’Asie dans son
ensemble s’est retrouvée avec un PNB supérieur à celui de tout les pays Occidentaux.
Ce changement fondamental dans l’équilibre du pouvoir
économique a conduit les pays Asiatiques à revendiquer davantage de pouvoir sur
la manière de gérer la planète. A moins que l’Occident ne réforme son système
en y incorporant et en améliorant ce qui a fait le succès du modèle Asiatique,
plus le temps passe, plus l’Asie deviendra plus forte et plus l’Occident
s’affaiblira.
A présent, étudions les raisons de l’échec du système économique
Occidental, en particulier après la fin de la Guerre Froide. L’Occident a connu
une énorme expansion économique à la suite de la Deuxième Guerre Mondiale, en
raison de la planification industrielle liée à l’effort de guerre.
A la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, l’élan
initial de l’Occident était de démanteler l’appareil militaire et de le ramener
au niveau habituel et minimal en temps de paix. Cependant, les industriels qui
avaient profité de l’énorme effort militaire organisèrent un coup de force en
concevant un projet de « guerre froide » pour maintenir un niveau élevé
de dépenses militaires.
Cette Guerre Froide artificielle, était bénéfique pour
l’économie dans son ensemble jusqu’au début des années 1970. Cependant, le complexe
militaro-industriel était prévu à la base comme un outil du complexe
militaro-industriel, pour créer des génocides. A un certain moment, il est
devenu parasite. En conséquence, le niveau de vie réel de 90 % des Américains
s’est mis à régresser depuis le début des années 1970.
L’effondrement de l’Union Soviétique et la fin de la
Guerre Froide auraient dû créer un énorme dividende avec la paix pour l’Occident
victorieux. Pourtant, comme il n’existait pas de système de planification d’avenir
comme en Extrême Orient, cette occasion fut gaspillée.
Au contraire, les oligarques dirigeant l’Occident
arrivèrent avec ce qu’on ne peut qualifier que de projet criminel et stupide
pour raviver la Guerre Froide en créant un fumeux ennemi
« terroriste ». C’est ainsi qu’est née la fausse Guerre contre le
Terrorisme, associée à des conflits interminables de bas niveau dans des pays
comme l’Afghanistan et l’Irak. Le résultat a été un gaspillage de milliers de
milliards de dollars par des conflits armés absurdes.
L'infrastructure Occidentale, en particulier aux
Etats-Unis, se dégrada et les Etats-Unis devinrent le pays le plus endetté de
l’histoire du monde. Cela a fonctionné tant que la dette était détenue par des
états esclaves captifs comme l’Arabie Saoudite et le Japon. Cependant, ce
n’était pas le cas de la Chine. Les Chinois, informés des projets des
Néoconservateurs pour envahir et démembrer la Chine, ont demandé à juste
raison : « Pourquoi devrions-nous vous payer pour que vous veniez
nous tuer ? »
L'incapacité des Américains à rembourser leurs dettes
à la Chine est à l’origine de la guerre commerciale en cours. L’administration
de Donald Trump déclare : « Achetez-nous des produits afin que nous
puissions éviter la faillite ». Les Chinois répondent : « Vous
n’avez pas assez de produits manufacturés à nous vendre ». Les Américains
sont maintenant en train d’augmenter la mise en essayant de couper aux Chinois
l’accès aux semiconducteurs et pourraient bientôt essayer de couper également
leur accès au pétrole. Les Chinois l’ont anticipé et ont attendu de disposer de
suffisamment d’alternatives au pétrole du Moyen-Orient pour déplacer leurs
pions.
La seule carte à jouer qui reste aux Etats-Unis à
présent est la Troisième Guerre Mondiale, mais peu importe combien de fois le
Pentagone effectue ses jeux de guerre, le résultat reste le même – 90% de
l’humanité meurt et tout l’hémisphère nord de la planète devient inhabitable.
La solution que la Société du Dragon Blanc (WDS) a
négocié avec les sociétés secrètes Asiatiques – et qui a reçu le soutien, comme
mentionné précédemment, du Vatican, du Commonwealth Britannique et du Pentagone
– est de créer une future administration de planification dirigée par
l’Occident.
Cette administration proposée, dotée d’un budget de
plusieurs milliers de milliards de dollars et d’un personnel multinational
choisi au mérite, lancerait un projet Occidental équivalent de celui de la BRI.
Elle proposerait de grands projets d’infrastructures destinés à verdir les déserts,
repeupler les océans, explorer l’univers, etc. La réalisation des travaux
serait confiée au secteur privé par l’intermédiaire d’appels d’offres
concurrentielles.
Actuellement, le principal obstacle à la réalisation
de ce projet est représenté par les Sionistes fanatiques qui ont la mainmise
sur le système bancaire avec des banques centrales Occidentales. Ils
s’accrochent à la vision apocalyptique d’une guerre entre Gog et Magog qui
tuerait 90% de l’humanité et leur permettrait de réduire les survivants en
esclavage.
La WDS est ses alliés n’ont de ce fait eu d’autre
choix que de traquer et de tuer ou d’arrêter ces fanatiques génocidaires
jusqu’à leur défaite finale et leur reddition. Le processus de leur élimination
du pouvoir est bien engagé et, si tout va bien, il pourrait être achevé dès cet
automne.
©
Benjamin Fulford – Traduction Patrick T revu Isabelle